01 mai 2012

4月28日 フライ・コンゴ Fly Congo

Le samedi 28 avril 2012
快晴。7時、22℃、60%。

アフリカ開発銀行の一行がキンシャサのンジリ空港とルブンバシのルアノ空港を視察、空港施設の改善に16000万ドルのファイナンスをする。それは結構なことだ。なにしろ航空機事故の多いコンゴである。

最近「フライ・コンゴ」という航空会社がサービスを始めたが、この航空会社は去年キサンガニで大事故を起こして解散させられたヘワ・ボラ航空が名前を変えて登場した航空会社のようである。事故を完全には清算しないまま再生した「フライ・コンゴ」。ちょっと穏やかではない。

Modernisation des aéroports en RD Congo

Sécurité aérienne - La RVA et la BAD se préoccupent de la modernisation des aéroports. Beaucoup restent à faire en ce qui concerne la sécurité aérienne en RDC. Et à ce jour, la Banque africaine de développement (BAD) et la Régie de voies aériennes (RVA) semble être préoccupées par la question de la sécurisation aérienne dans le territoire national. La Régie des voies aériennes (RVA) et la Banque africaine de développement (BAD) se sont engagées à moderniser les différents aéroports de la RDC. C'est qui justifie la signature, il y a quelques jours, d'un aide-mémoire entre les deux parties, pour le financement du Projet prioritaire de sécurité aérienne (PPSA). La signature de ce partenariat s'inscrit dans le cadre de l'assainissement de l'espace aérien en République démocratique du Congo.

Selon l'Agence congolaise de presse (ACP) qui a livré cette information, le quitus de la BAD a été donné le samedi 21 avril 2012. Et l'aide-mémoire dont il est question a sanctionné la fin de la mission de supervision de la BAD en RDC. «La mission de la BAD qui a visité les aéroports de N'Djili à Kinshasa et celui de Luano à Lubumbashi, s'est réjoui de la mise en oeuvre des travaux dans différents chantiers retenus dans le cadre du PPSA. Ce qui constitue des signaux forts d'une gestion saine instaurée par la nouvelle direction de la RVA», renseigne l'ACP.

La mission de la BAD, poursuit ACP, a formulé certaines recommandations à l'attention du gouvernement de la République. Entre autres, la finalisation du contrat de partenariat avec ADPI/Paris, la réforme de la RVA, l'allocation régulière de la contrepartie mensuelle de 330 000 dollars américains, prévu pour la réalisation de ce projet.

Du côté de la RVA, on a salué la disponibilité de la BAD à financer le PPSA. La RVA a réaffirmé, par ma même occasion, sa volonté à finaliser le projet, à sécuriser l'espace aérien congolais et à redonner confiance aux exploitants aériens congolais.

Cofinancé par la BAD/FAD et la Banque mondiale pour une enveloppe de 160 millions USD, la PPSA comprend deux principales composantes. Le premier concerne la visualisation et le contrôle de l'espace aérien congolais. Le second volet lui, s'occupe du développement et de la modernisation des infrastructures ainsi que les équipements au sol, afin d'optimiser la sécurité aérienne.

Un réveil tardif

Il faut noter que la RVA, comme toutes les autres entreprises et établissements publics, vient de se réveiller tard, après que des vies humaines ont été gratuitement fauchées. Pour l'opinion congolaise, il serait plus intéressant si le fameux PPSA prenait en charge l'érection de nouveaux aéroports, étant donné que le nombre d'aéroports viables en RDC ne reflète nullement la taille du pays.

L'opinion se souviendra que la RDC a connu une série de catastrophes aériennes ces dernières années. Le 25 août 2010, un avion de la compagnie FILAIR s'est écrasé à Bandundu-ville, tuant 20 personnes. Le lundi 4 avril 2011, un avion de la Monusco a fait crash à l'aéroport de N'Djili à Kinshasa, occasionnant 32 morts. Vendredi 27 juin 2010, un avion de Hewa Bora a terminé sa course dans le sable à l'aéroport de N'Djili, faisant plusieurs blessés. Et le 8 juillet 2011, un Boeing 727 de la compagnie Hewa Bora s'est écrasé, peu avant d'atterrir à l'aéroport de Bangboka à Kisangani (Province Orientale).

Le drame s'est produit aux environs de 14h30 heures locales. Comment expliquer ces craches à répétition ? Que faire pour améliorer la sécurité aérienne congolaise ? Comment peut-on admettre que dans un pays où l'on prétend respecter les droits humains, des aéroports ne soient pas balisés ? Voilà des questions que se pose la population congolaise et qui n'ont jamais trouvé des réponses.

Quelques jours après le crash du Boeing 727 de Hewa Bora à Kisangani, le gouvernement a décidé de retirer la licence d'exploitation à Hewa Bora, «en attendant l'issue de l'enquête initiée sur le crash». Des enquêtes qui, jusqu'à présent, n'aboutissent à rien. Selon les autorités congolaises, cette décision avait été prise suite aux «accidents récurrents de cette compagnie».

Mais seulement voilà. Moins de 12 mois après, la même société revient sous un autre nom. En l'occurrence, FlyCongo. Les autorités de FlyCongo ont affirmé, quelques jours avant le vol inaugural, que six avions d'ancienne génération de Hewa Bora Airways étaient en cours de démantèlement et seront prochainement détruits et recyclés pour le métal. Elles ont reconnu avoir gardé un seul aéronef qui, à leur avis, devrait être envoyé dans un musée. Certains agents de Hewa Bora font partie de l'équipe actuelle de FlyCongo. D'autres ont démissionné et d'autres encore sont allés à la retraite.

Signalons que le Boeing HBA s'était écrasé avec plus de cent passagers à bord avait tué soixante-quinze personnes. Et jusqu'à ce jour, l'indemnisation des victimes pose problème. Selon certaines sources, la nouvelle compagnie née des cendres de Hewa Bora se dit disposée à n'indemniser que les familles de ceux qui ont succombé lors du crash, et non pas les survivants. Une injure à la nation congolaise, à en croire certains spécialistes.

Par Olivier Kaforo

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