20 mai 2012

5月17日 RDCコンゴで光ケーブル? projet WACS, la RDC rate sa connexion


Le jeudi 17 mai 2012
快晴。7時、22℃、55%。風あり。
庭師アンドレが来ないし、家の隣(学校)が嫌に静かなので、なにかと思ったら今日は祭日、LD カビラがモブツを倒してキンシャサに入城した日だ。

緑のダイアルを操作するだけで
電源を切ることができる
今春の一時帰国の時にいわき市のIさんからいただいたターミナルキルスイッチを今朝車の電気技師ダニエルさんに設置してもらった。今日は祭日だがダニエルさんは昨日電話で予約したようにアトリエで仕事をしていた。この新兵器のおかげでスパナでいちいち電極を外す手間がいらなくなった。Iさん、ありがとうございます。

車のエアコンの修理もダニエルさんに頼んでいるが、エアコンのベルトが古くなっていることが分かった。部品屋「オトルブンバシ」で買いなおす必要がある。エアコン修理はそれからとなった。

ゴッフルを焼いた。いつものように干しブドウ入りで41枚できた。バニラ・エッセンスがなかったので香りなし。

西アフリカというよりも「アフリカ西岸
海底ケーブル・システム」
Socialbakersの統計によれば、DRCコンゴでfacebookのアカウントを持っている人々の数は845000人以上に上る。世界ランクで85位である。以下の記事でオカピ放送が引用しいる統計ではインタネット人口が20万人もいない。古すぎる統計だ。Facebookに登録しているのが84万人ということは、ネットをしているコンゴ人が100万人を越えるようになってきてると想定できる。日本はコンゴの10倍、870万人がfacebookに登録しいてる。世界23位。
RDCコンゴでもインタネット人口が着実に増え続けていることはたしかだ。しかし、そのインフラは遅れている。ネットアクセスする多くの人はサイバー・カフェからである。自宅からネットにアクセスすることができるのはごく限られた人々ということだ。僕はUSBモデムを使って自宅でナビゲイションができる。しかしダウンロード(DL)の速度が、日本では考えられないほどここは遅い。実質的にYoutubeなどビデオのDLは時間がかかりすぎて無理である。スカイプの音声通話もできない。
RDCコンゴはWACSプロジェクトの一員である。WACSプロジェクトとは「西アフリカ海底ケーブル・システム」のことで、ロンドンからケープタウンまでを光ケーブルで結ぶプロジェクト。515日にはトーゴとコンゴ共和国(首都ブラザビル)でサーヴィスが始まった。RDCコンゴも大西洋に面しているコンゴ河の河口モアンダ市で海底ケーブルのターミナルがある。これは去年20112月に実現している。しかし、国内の各都市を結ぶ光ケーブル回線工事遅延とまたこの国内」ネットの運営主体を何処にするかでもめていてWACSに国として参加できていない。郵政公社によればあと2ヶ月で全てセットルできるらしいがそれは極めて希望的観測ではないかと僕は思う。

Internet : projet WACS, la RDC rate sa connexion à la fibre optique
mai 16, 2012

Une page Internet.
La République démocratique du Congo vient de rater l’occasion de se connecter à la fibre optique. Sur quatorze pays à connecter, seule la RDC ne l’est pas encore alors que la République du Congo et le Togo ont été officiellement connectés pour la première fois, mardi 15 mai, à l’occasion du lancement du projet WACS (west africain submarin cable system). Ce projet du géant de télécom MTN vise à connecter quatorze pays africains à la fibre optique pour utiliser Internet à haut débit.
Les câbles de la fibre optique, déployés pour le projet WACS, longs de 14.600 km quittent Londres, longent les pays de l’Afrique de l’Ouest jusqu’à Cape Town (Afrique du Sud). Son coût s’élève à 600 millions de dollars américains.
« La RDC n’a pas été connectée parce que nous sommes un peu en retard par rapport à la construction du point d’atterrage  qui doit être connecté à la fibre optique. Dans les deux mois qui suivent, les travaux [de construction de cette station] seront finis. Cette fois, il y a trois vecteurs qui concordent : il y a la volonté politique très engagée, la compétence de l’exécutif de la SCPT et la volonté de tous les employés de la SCPT [à faire aboutir ce projet]», a déclaré Placide Mbatika, administrateur directeur général de la Société congolaise de poste et télécommunication (SCTP) qui a assisté lundi au lancement du projet WACS en Afrique du Sud.
La station d’atterrage permet l’exploitation effective de la fibre optique. « Fin août, nous serons connectés », assure Placide Mbatika. A l’en croire, le déplacement de la délégation congolaise en Afrique du Sud s’inscrivait davantage dans le cadre d’une visite d’information. Il a affirmé :
« Nous sommes allés visiter le point d’atterrage de l’Afrique du Sud et nous sommes allés rassurer nos partenaires sur l’implication de la RD Congo dans le consortium WACS, leur dire que l’Etat congolais a mis tous les moyens pour notre participation au projet WACS. »
Qui va gérer les revenus de la fibre optique ?
La RD Congo demeure à la queue des Nations connectées à la fibre optique alors que le câble sous-marin qui relie le pays à l’Europe a été posé à Moanda, ville côtière de l’Ouest, en février 2011. Depuis cette date, les querelles se sont succédées entre syndicalistes et l’ancien comité de gestion de la SCPT sur l’entité qui devrait gérer les revenus que générera l’exploitation de cette technologie. En juin 2011, Alphonse Lukusa, le président d’un syndicat de la SCPT affirmait à Radio Okapi que les revenus attendus de l’exploitation de la fibre optique étaient de l’ordre de 30 à 40 millions de dollars américains par mois. Une affaire de gros sou.
Les syndicalistes accusaient l’ancienne ministre du Portefeuille, Jeanine Mabunda et celui des PTT, simon Bulupiy d’user des manœuvres visant à retirer la gestion de la fibre optique à la SCPT pour la confier à une entreprise dénommée Congo câble, fictive, selon les syndicalistes et créée de toute pièce pour gérer les fonds qui seront générés par l’exploitation de la fibre optique. Des craintes compréhensibles, estimaient les observateurs, lorsqu’on sait que les employés de la SCPT comptent près de cent mois de non paiement de salaires. Et attendent beaucoup de l’exploitation de la fibre optique.
Taux de pénétration Internet
La fibre optique s’avère utile en RD Congo, un pays grand comme quatre fois la France, mais qui a l’un des taux de pénétration d’Internet le plus faible au monde. L’Afrique elle-même ayant un taux de pénétration de 23%. Les chiffres récents sur le taux réel de pénétration d’Internet en RDC sont difficilement trouvables. Mais « quinze fournisseurs d’accès Internet étaient reconnus en 2005, avec un nombre d’internautes estimé à 140 625, celui des abonnés à Internet WLAN à 24 000 et celui des abonnés à Internet à large bande à 1 500 la même année » pour une population estimée à 60 millions d’habitants, indique une étude réalisée en 2007 par le centre canadien de recherche pour le développement international (CRDI) pour le compte de l’Office congolais de poste et télécommunication (OCPT), l’actuelle SCPT.
Dans les grandes villes du pays, les Congolais accèdent à Internet dans les cybercafés essentiellement pour lire et envoyer des courriers électroniques. Et de plus en plus des jeunes gens fréquentent les cybercafés pour utiliser les réseaux sociaux, le débit très faible ne permettant généralement pas la lecture des vidéos ou les téléchargements de certains fichiers lourds dont le PDF. En RD Congo, l’Internet reste encore un bien élitiste. Mais si le pays n’est pas connecté à la fin août, il y a une élite qui risque d’être pénalisée. C’est celle qui se réunira du 12 au 14 octobre prochains à Kinshasa dans le cadre du XIVè sommet de la francophonie. Une rencontre qui nécessitera, on s’en doute bien, de l’Internet à haut débit.

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