27 septembre 2012

9月27日 フランス=ナイジェリア売春組織 Un réseau de prostitution entre le Nigeria et la France démantelé à Bordeaux

Le jeudi 27 septembre 2012
快晴。6時、24℃、55%。

メッカ参りはイスラム教徒にとっての義務である。生涯に一度行けばいいのだが、サウジや近隣の国の教徒でもないかぎり、そう易々と実行できるものではない。イスラム教の女性信者は、しかし、一人でメッカには行けない。男性に連れて行ってもらわねばならないのである。ナイジェリアのイスラム教女性信者1000人が今ジェッダ空港で入国拒否されている。どうしたことか。ナイジェリアには8000万のイスラム教徒がいる。イスラムの決まりをしらないではないはずだが、、、。

RDCコンゴも日本をはじめ、欧米先進国のみならず、世銀やIMFから借金の棒引きをしてもらっているが、ギニア国(首都コナクリー)についても世銀とIMF 21億ユーロの借金を軽減することになった。

売春という職業は歴史とともに古いのだそうである。僕は売春行為そのものを云々したくはない。それが当人の自由意志ならば口を挟む問題ではない。しかし、それが強制された行為となると問題は別である。
フランスのボルドBordeaux警察がナイジェリア人売春組織をこのほど解体させた。売春をしていたのはナイジェリアの女性たちだ。ナイジェリア人の手配師にヨーロッパで働けるといわれ組織から6万ユーロ(600万円)の借金をしてフランスに不法入国した。毎週少なくとも600ユーロ(6万円)を手配師に謝金の返済として支払う。売春をしていた女性たちの協力を警察はなかなか得られない。ナイジェリアの親戚たちに被害が及ぶのを怖れるからである。ナイジェリア側にも彼女たちを送り出す暴力団組織がある。新手の奴隷売買である。フランス当局は売春業、人身売買、マネー・ローダリングの容疑で売春組織の組長(大部分がナイジェリア人系)を逮捕した。
今回はナイジェリア人の組織であったが、アフリカ諸国からヨーロッパを目指す人々は後をたたない。渡航を仲介する業者(暴力団)も各国にいる。
しかし、この人身売買の真因がアフリカの貧困にあるのは明白であろう。それが解決されない限り、アフリカ人は豊かな国に向かう。売春とはまた別の問題である。

Un réseau de prostitution entre le Nigeria et la France démantelé à Bordeaux
Slate Afrique avec l'AFP

La police judiciaire de Bordeaux a démantelé un réseau de prostitution opérant dans plusieurs villes françaises et impliquant des jeunes femmes du Nigeria, contraintes de se prostituer pour rembourser leurs passeurs, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier.

Selon cette source, douze personnes sont mises en examen dans ce dossier instruit par la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Bordeaux.

La plupart des têtes de réseau, d'origine nigériane, ont été mises en examen au courant du mois de septembre pour "proxénétisme aggravé, traite des êtres humains en bande organisée et blanchiment d'argent".

C'était de "l'esclavagisme moderne", a témoigné la source, en évoquant l'histoire de ces jeunes femmes, recrutées au Nigeria et contraintes de reverser une grande partie de leurs gains (600 euros par semaine en moyenne) au réseau, pour rembourser une dette de 60.000 euros contractée au pays.

Selon cette source, la plupart d'entre elles n'ont pas témoigné, par crainte de représailles sur leurs familles restées au Nigeria où se trouvent aussi les chefs du réseau. Certaines ont d'ailleurs été embrigadées dans d'autres réseaux en dépit du démantèlement de celui-ci, toujours pour continuer à rembourser leur dette.

L'enquête révélée par le quotidien Sud Ouest était menée depuis un an environ par la Brigade de répression du banditisme et du proxénétisme (BRBP) de la police judiciaire de Bordeaux en liaison avec l'Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRETH).

Sollicité, le parquet de la JIRS de Bordeaux n'a pas souhaité s'exprimer sur cette affaire

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