21 novembre 2012

11月20日 反乱軍ゴマ市(北キヴ州)入城の現実とは rebelles contrôlent Goma, le Rwanda appelle Kabila à négocier 


le mardi 20 novembre 2012
晴れ。6時、24℃、67.5%。湿度が高くなっている。夜のうちに雨が降ったため。12時、快晴。

明日朝、ネット契約が切れるはず。更新手続きをとる。しかし、何時に切れるのだろう。予定では9時半ころなのだが。

ゴマ市入城。それから、、、。
ルワンダは反乱軍とネゴしろという。
何をネゴするのか。
RDCコンゴが日本のメディアでも話題になっている。先週国連安保理で反政府(武装集団)M23に対してゴマ市攻撃をやめるように決議したこと、それにもかかわらずゴマ市にM23が入城したことから、「戦争だ」ということニュースになるので話題にしてくれている。しかし、M23ha数ヶ月前からゴマから20kmのところに陣取っていた。ゴマ市占領はいつでもできる状態だったのである。ゴマ市を守れない政府軍と国連平和維持軍(Monusco)が問題である。大湖諸国会議で決議したアフリカ混成軍はまだ組織されていない。
M23は数百名の兵隊しかいないといわれている。対抗するコンゴ国軍と国連軍は2万近い。コンゴ政府軍は戦闘する気力がない。カビラ政府の兵隊には国を守ろうという意識すらない。どの兵隊も我先に逃げる。国連軍は任務外だとして戦闘しない。それにセネガル、インド、バングラデッシュ等からかき集めた兵隊たちも任地で命をかけて戦争などとんでもないと考えている。
キンシャサ政府(コンゴ民主共和国)もM23 wo支援しているルワンダと絶交しない。外交接触をたもつことでゴマ市入城の抑止力になっているとの見解だったがそれが誤りであることがはっきりした。
ゴマ市にM23はいとも容易に入った。全く抵抗がなかったのである。ゴマ市民にとっての日常にはカビラ政府だろうとM23 だろうと大差がない。いまのところ虐殺や略奪がない。いや、一部にはあったらしいが、それは逃亡する政府軍によるものであった。

RDC : les rebelles contrôlent Goma, le Rwanda appelle Kabila à négocier
Slate Afrique avec l'AFP

Les rebelles du M23 ont pris mardi le contrôle de Goma, capitale régionale de la riche région minière du Nord-Kivu dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), une ville réoccupée pour la première fois depuis sa conquête en 1998 par des rebelles pro-rwandais.

 Le Rwanda, accusé par Kinshasa et l'ONU de soutenir le Mouvement du 23 Mars (M23) a pris acte de la chute de la ville et demandé aux gouvernement congolais de négocier avec les rebelles.

 Le M23 n'a guère rencontré de résistance de l'armée qui s'est regroupée à Saké, à une vingtaine de kilomètres au sud-est, selon plusieurs témoignages, et Goma semblait calme dans l'après-midi, a constaté l'AFP.

Le M23 "contrôle la ville de Goma et poursuit l'ennemi (...) en débandade", a proclamé peu après midi le porte-parole du M23, le colonel Viannay Kazarama. Il a demandé à tous les militaires et policiers congolais en poste dans la ville de se rendre.

Le chef militaire rebelle, Sultani Makenga, a ensuite fait son entrée avec une escorte. Cet officier qui avait fait défection de l'armée régulière en mai pour créer le M23 est accusé "d'horreurs à grande échelle (...) contre les civils", par Washington qui l'a placé sur une liste noire de personnes sanctionnées.

Kigali, qui dément soutenir le M23, a appelé le gouvernement congolais à un "dialogue politique" direct avec les rebelles, des négociations avec toute l'opposition déjà exigées par les rebelles lundi mais auxquelles Kinshasa s'est jusqu'ici refusé.

"Ce qui s'est passé aujourd'hui à Goma montre clairement que l'option militaire (...)  a échoué et que le dialogue politique" est la seule option, a affirmé la ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo.

Joseph Kabila s'est rendu mardi après-midi à Kampala, pour discuter de la crise avec le président ougandais Yoweri Museveni et les autres Etats de la région des Grands Lacs. L'Ouganda a aussi été mis en cause par l'ONU pour son aide au M23.

La France a réclamé une révision du mandat des 17.000 Casques bleus déployés en RDC,  qui n'ont pas été en mesure d'intervenir pour s'opposer à "quelques centaines d'hommes". "Déployer 17.000 hommes et fixer un mandat qui ne permet pas d'intervenir, c'est absurde", a insisté le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.

A Goma, l'ambiance s'est détendue dans l'après-midi : les habitants ont recommencé à apparaître dans les rues alors que les soldats du M23 circulaient sans incident. La ville ne portait pas de traces de destruction. Mais 37 personnes blessées par balles, dont 12 enfants, étaient soignées à l'hôpital Heal Africa.

Les rebelles ont aussi pris le contrôle des deux postes-frontières avec la ville rwandaise voisine de Gisenyi, a constaté l'AFP.

Goma avait déjà été occupée à deux reprises en 1996 et 1998 par des rébellions, appuyées par le Rwanda voisin. En 2008, une précédente rébellion, menée par Laurent Nkunda, s'était arrêtée aux portes de la ville après avoir défait l'armée.

Les nouveaux combats de ces derniers jours ont provoqué d'importants mouvements de population et notamment le déplacement de camps entiers de populations déplacées, désormais affamées, selon Médecins sans Frontières. "Il y a urgence car cela représente plus de 100.000 déplacés, sans aucun abri, sans accès à l'eau, sans aucune nourriture et une partie d'entre eux sont porteurs de choléra",  a souligné le Dr Marcela Allheimen, une responsable de MSF à Paris.

L'ONU a par railleurs accusé les rebelles d'avoir enlevé des femmes et des enfants.

Le M23 a été créé début mai par des militaires, qui après avoir participé à une précédente rébellion, ont intégré l'armée congolaise en 2009, à la suite d'un accord de paix. Ils se sont mutinés en avril, arguant que Kinshasa n'avait pas respecté ses engagements. Ils refusent notamment d'être mutés dans d'autres régions, ce qui les éloignerait de leur zone d'influence dans l'est.

Les provinces des Nord et Sud-Kivu sont le théâtre de conflits quasiment ininterrompus depuis une vingtaine d'années en raison de leurs richesses en ressources minières et agricoles, que se disputent le gouvernement congolais, divers mouvements rebelles et les pays voisins de la RDC, l'Ouganda, le Rwanda et le Burundi.

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