20 septembre 2013

9月20日 キンシャサ:ギャング「クルナ」を私刑か Kinshasa : les habitants du quartier Camp Luka se disent prêts à combattre les gangsters

Le vendredi 20 septembre 2013
6時、快晴、22℃、35%

腰が痛い。重いものを持った記憶がないのに痛くなった。寝違えたか。

ネット更新が必要なようだ。先月は2110時半更新。月を30日で計算しているから今日20日で契約が切れる。ロジックだが、8時、既にネットが繋がらなくなった。繋がらないのが回線の所為なのか、契約切れなのかいつも分からない。案の定、817分、ネットが弱いながらも通じた。となると契約はまだ切れていないわけだ。1110分、次回契約を済ませ、ネット接続完了。10月は20日が日曜日。即日更新不可。

マリ国のケイタIbrahim Boubacar Keïta新大統領の就任式にフランスのオランド大統領が出席した。式典ではオランド大統領を英雄扱いする演出がなされた。マリをイスラミストから守ってくれたということだが、勢いに乗り、オランド大統領はシリア制裁の必要性を声高に叫んだ。しかし、マリ問題は終わってしまったのではない。軍事的にはフランスが援助した政府軍及び西アフリカ連合軍がイスラミストに勝利したかに見える。しかしながら相手はテロリストである。何時復活するか知れない。そうならないためには経済的戦後復興が不可欠だ。ケイタ大統領がしなければならないことは山積み。オランド大統領も戦争ばかりしていられない。それとも戦争がフランスの景気を支えると考えているのだろうか。平和が好景気を齎すのであって戦争じゃないのだがなぁ。

キンシャサのストリート・チルドレンを「シェゲ」という。その子供たちを含めてキンシャサのギャングを「クルナ」と呼ぶ。キンシャサで「クルナ」が暴れている。15日(日)に軍人が殺されたばかりなのに、4日後に今度は別の死体が路上に転がっていた。

これに住民が反応した。警察や市当局に「俺たちがクルナを抹殺する」と宣言したのだ。「シェゲ」や「クルナ」を政党、特に与党が選挙時に利用し野党事務所を襲撃させたり、野党候補を脅迫したりしていることを住民はよく知っている。警察も「クルナ」撲滅などというが口先だけで内実警察と「クルナ」がぐるになっていると思っている。クルナは逮捕されても直ぐに釈放されて街に戻ってくる。だから、自警団を組織して「クルナ」に宣戦布告すると住民が言い出した。
これは住民によるリンチの公認を当局に迫ったものだと僕は解釈する。行政の不存在である。キンシャサの場合、「シェゲ」も「クルナ」も数が多すぎる。NPOも教会もシェゲの保護、教育をしている。当局ができないことを教会が担っているのである。しかし、「シェゲ」人口が数万人以上といわれる現状では教会の努力でさえ大海の一滴である。

それにシェゲは「自由を謳歌」していることもあり、規律を要求する教会の施設から屡逃げ出すこともある。「クルナ」も生きるために泥棒をしている、あるいは殺人もしているにちがいなく、「シェゲ」、「クルナ」対策は一筋縄ではいかない。

ルブンバシではサレジア会をはじめとするカトリック教会、またモイーズ知事(即ち行政)の主導によるストリート・チルドレンの保護の成果で、ほとんどストリート・チルドレンがいない。

キンシャサの幾つかの町の住民が立ち上がるのは結構だが、チンチをしようというのは屈折した対策ではないか。キンシャサは24300町といわれる大都会である。半数以上の区が「シェゲ」や「クルナ」の巣窟である。地方の村の人々が、マイ・マイ(武装強盗集団)に対抗して武器をとるというのとは意味合いが違うと思うのだがどうだろうか。
キンシャサのギャング「クルナKuluna」
サッカーの試合ではウラガンにもなる
Kinshasa : les habitants du quartier Camp Luka se disent prêts à combattre les gangsters
le 19 septembre, 2013  (Radio Okapi)

Les habitants du quartier Camps Luka se disent prêts à se faire justice et à combattre les gangsters communément appelé «  Kuluna ». La population était divisée entre la panique et la colère jeudi 19 septembre après la découverte d’un corps sans vie dans ce quartier situé entre les communes de Ngaliema et Kintambo, quatre jours après le meurtre d’un militaire.
ギャング「クルナ」は
理由なく人を殺せる
しかし彼らも家庭や社会の犠牲者でもある
Déjà, après le meurtre d’un militaire dimanche 15 septembre par des « Kulunas », les Forces armées de la RDC (FARDC) ont menacé et interpellé des jeunes du quartier qui étaient innocents, selon les habitants.
Excédés par le banditisme et la criminalité qui brave la police, les habitants du quartier Camp Luka demande aux autorités de les laisser s’occuper de ces gangsters :
« Est-ce que l’Etat ne peut pas autoriser la population à tuer les Kuluna, une fois appréhender ? Car ils tuent les innocents. La police elle, les envoie au parquet qui les met en prison mais ils en sortent toujours. Finalement où allons-nous ! » s’indigne un habitant de ce quartier.
Ils demandent aux autorités policières de renforcer leurs effectifs au regard du besoin :
« Ici au Camp Luka par exemple, les Kuluna sont nombreux au quartier 1, alors que le sous-Commissariat du quartier 1 n’a que trois policier. Mais comment vont-ils se défendre ? » s’interroge l’un d’entre eux.
Une frange de la population affirme ne pas comprendre « l’indifférence » du pouvoir public malgré les pertes en vie humaine. Elle suspecte le gouvernement de complicité :
« Pourquoi quand on les arrête, ils font seulement deux semaines ou un mois en prison puis ils sont libérés. S’ils quittent à 10 heures, à 14 heures ils reprennent avec leur banditisme ».

Depuis quelques semaines, les criminels sèment la terreur dans plusieurs autres quartiers de la capitale, à Bumba dans l’Equateur, à Matadi dans le Bas-Congo et dans plusieurs autres coins du pays.

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