07 septembre 2013

9月7日 ボツワナの女性の相続を認める判決 Ne prenez plus les femmes botswanaises pour des sous-hommes

Le samedi 7 septembre 2013
7時、快晴、2235%

昨夜は、毎日肉ではいけないと思い、魚料理にした。解凍した魚の腸をとり、鱗や鰭を切り落とす。20センチくらいの魚を5尾。たまに魚も悪くはないが、料理が面倒だなぁ。ナミビアの海で取れた魚。地中海だとルジェという魚ではないか。

エジプトの反政府、親モルシ大統領派のデモは、814日の1000人を超える「虐殺」、「弾圧」の後も続いている。しかし、掛け声は別に、デモの規模は大幅に小さくなっている。昨日6日(金)のデモも全国で数千人のようだ。アレキサンドリアなどで2人の死者を出してるが以前のような激しい衝突はなかった。国家による暴力が正当化できるためには、民主主義が機能していなければならない。現在のエジプトは、暫定、過渡的体制としかいいようがない。軍国民主主義というのは矛盾である。

南部アフリカの内陸国ボツワナで、女性が相続権を獲得した。ボツワナはダイヤモンドの一大生産国である。そのダイヤを梃子にして民主化を図っている。民主主義のモデル国でもある。しかし、これまでボツワナもことジェンダー問題に関しては民主的とは言い難かった。
日本や欧米では当たり前の女性の権利だが、多くのアフリカの国々では女性が相続することは珍しい。その国の憲法で女性の相続権が認められていても、歴史的慣習として女性の地位が認められていないからである。実生活では「慣習coutume」の方が優先される例が多い。
ボツワナの裁判所が、これまで相続は男子しかできなかった慣習を翻して、女性にも相続を認めた。去年暮ムムシEdith Mmusiさん(80歳)とその姉妹が家屋の相続をしたが、その相続を合法とした。裁判所は更に女性であることによって差別をする慣習は実定法上認められないとの意見も述べている。
ボツワナの首都ハボローネの空港
2年前に僕が行ったときは工事中だった
勿論中国が建設していたが
完成したようだ
下記の記事でボツワナは話題にならない国だとある
せいぜい1999年のミス・ユニバース優勝者が
ミス・ボツワナだった位しか知られていない国だという
そこでこの画像をネットで探した
Ne prenez plus les femmes botswanaises pour des sous-hommes
Après une lutte âpre, elles ont fini par gagner le droit d'hériter.
Le Botswana, pays d’Afrique australe de quelque 2 millions d’habitants. Une enclave sans accès à la mer, perdue entre l’Afrique du Sud,  la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe. Un pays dont on parle peu, sauf pour dire qu’il a offert au monde une Miss Univers en 1999.

Ici pourtant, toutes les décisions sont prises par les hommes, au point que le Botswana n’est plus seulement une société patriarcale, mais une société machiste comme l’explique Priti Patel, une militante féministe du Southern Africa Litigation Centre.

Cette association de défense des droits femmes savoure actuellement ce qu’elle considère comme une grande victoire: la justice botswanaise vient d’accorder aux femmes et aux filles le droit d’hériter. Jusqu’ici, seuls les garçons, en vertu d’une obscure loi coutumière, d’ailleurs inscrite dans la Constitution, pouvaient hériter. Reuters revient sur une décision du tribunal de Gaborone, la capitale du pays, qui fait désormais jurisprudence.

Fin 2012, une dame de 80 ans, Edith Mmusi, et ses sœurs ont fait valoir leur droit à l’héritage d’une maison familiale en arguant du fait qu’elles avaient été les seules à y avoir investi de l’argent et qu’il était insensé que l’héritage revienne aux seuls fils, tout simplement parce que ce sont des hommes. Le tribunal a tranché en faveur d’Edith et de ses sœurs.

Ce jugement «indique clairement que les femmes ne sont pas citoyennes de seconde zone au Botswana», s’était réjouie Priti Patel dont l’association avait aidé les femmes dans le procès.

Pour sa part, le tribunal, ajoute encore Reuters, avait motivé sa décision en soulignant que «toute loi ou règle coutumière qui discrimine la femme sur la seule base de son sexe, n’est pas en conformité avec les principes de justice, d’équité et de bonne conscience». Il s’agit donc d’un pas important vers l’égalité des sexes.


De nombreuses femmes d’Afrique australe étant confrontés à des lois discriminatoires comme celles qui prévalaient jusque-là au Botswana.

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