18 octobre 2013

10月18日 ゾウを青酸化合物で殺した! 41 Zimbabwe elephants poisoned with cyanide in worst national case ever

Le vendredi 18 octobre 2013
6時、快晴、26℃、42.5%。

クリスチャンの通うカトリック系マペンド校の授業料が今年度(9/来年6月)から18000フランになった。去年度が16000フラン(1600円)だから12.5%の値上がりである。物価が安定していてインフレ率1%以下のRDCコンゴであるから値上げ率が大きいといえる。

RDCコンゴのジョゼフ・カビラ大統領は15日(火)憲法裁判所法を公布した。憲法裁判所の創設は2006年憲法で規定されていたがその実現が遅れていた。そのため201111月の大統領選挙については現存の最高裁判所がその選挙の妥当性を判断した。しかし、今後は憲法裁判所の判断に委ねられる。
一般にアフリカの憲法はケルゼンのピラミッドのような明解がない。憲法に規定があっても現実の三権に反映されていないまま全てが機能する。日本には憲法裁判所がない。最高裁が憲法判断をする。RDCコンゴもこれまでそうだった。しかし、コンゴ憲法裁判所は独自に独立して違憲立法審査をするのかどうか不明である。
さてその憲法裁判所だが、9人の裁判官のうち3人を大統領が指名、別の3人は国会が決め、残りの3人は司法当局が選ぶのだそうだ。ということは現在の政治勢力からみると9人が9人ともカビラ大統領の思い通りになる。憲法裁判所の中立性は憲法裁判所法に規定にもかかわらず全くないとしかいいようがない。では何故今憲法裁判所を作るための法を公布したのか。特別な意図がカビラ大統領にあるということだ。

RDCカタンガ州では日系企業が1983年まで銅鉱山開発をしていた。Sodimiza社である。現在はSodimico社に社名変更されている。zaはザイール、coはコンゴの意。日本が開発を諦めてからもSodimico社は細々と銅採掘を2001年まで続けていたそうだ。この鉱山の硫酸が酷い臭気を撒き散らしている。近くの学校や教会では乾季朝方の風向きによっては授業やミサができないほどの臭気だという。活動していない鉱山からの被害である。Sodimicoの社長は鉱山が操業を再開すれば問題はなくなると云っているが、何時再開するとも目処がたっていない。実は3年前に韓国企業が操業を検討していたが現在まで採算が合わないと判断したのか鉱山は眠ったままである。僕は日本企業がイニシアティヴをとらない限りこの鉱山は再開不可能と思う。しかし、硫酸臭気公害は原因がわかっているようだからSodimico社がやはり責任を取るべきだろう。開発再開云々の問題ではない。

僕がよく記事を引用するSlate Afriqueにも常識のない記者がいくらもいる。記事の内容はともかく誤字や単語の誤用があって笑ってしまう。しかし、僕自身の文章を棚に上げてこういうのは読者諸氏には片腹痛いかもしれない。
次の記事では「ゾウの角」とあってびっくりした。フランス語のcorneは「角」としか解釈できない。Ivoireが「象牙」であることは云うまでも無い。
それはそれとしてフランス語『Slate』の記事は焦点を密漁された象牙に合わされている。一方親記事とも云うべき英文『Global Post』では、密漁の方法そのものに焦点がある。
ことはジンバブウェの国立公園Hwangeでゾウが殺され、その死因を調べたところ青酸化合物で殺害されていることがわかったのである。全く初めての殺戮方法であった。猟銃などではなかった。
この青酸化合物をゾウの水飲み場に撒いたのだからたまらない。毒物は他の動物にも広がる。ゾウの屍骸を食した動物は勿論直ちに死ぬ。その動物をまた別の動物が食べたらまた被害が大きくなる。この連鎖が断ち切れない。
先週11日(金)6人が密漁犯人として逮捕されたというが、余りにも酷いことをする連中ではないか。

Les cornes d'éléphants, les nouveaux diamants de sang
Les braconniers ont une nouvelle méthode: l'empoisonnement des éléphants au cyanure.
La nouvelle a produit le même effet que la déflagration d’une bombe. Quelques jours après la découverte d’une dizaine d’éléphants morts dans le parc de Hwange, le plus grand parc animalier du Zimbabwe, la consternation et la colère ne cessent de grandir. Ceci d’autant plus que cela porte à une centaine le nombre d’éléphants tués, explique l’autorité en charge des parcs nationaux dans ce pays.

Ce qui choque aussi, rapporte le site d’information Bulawayo24, c’est d’apprendre que ces animaux ont été empoisonnés au cyanure, selon toute vraisemblance par des braconniers. La méthode n’avait jamais été utilisée jusqu’ici, car les éléphants, le plus souvent, étaient abattus.

Si cette méthode inquiète (elle est silencieuse et sournoise), l’on se demande tout de même comment il est possible en pratique d’empoisonner un éléphant, au cyanure de surcroît.

En réalité, pour ce qui concerne le parc national animalier de Hwange, cela est tout à fait possible (et malheureusement assez simple). Selon le site Afrik.com, le parc ne dispose que d’une cinquantaine de rangers qui patrouillent à pied une superficie de 14 mille kilomètres carrés. Dans ces conditions, l’on comprend qu’il soit difficile d’avoir un œil sur chaque animal et qu’il soit surtout aisé pour les braconniers de pénétrer le parc et d’empoisonner l’herbe dont se nourrissent les éléphants.

Au-delà du drame et de la menace perpétuelle que représente le braconnage sur l’écosystème, c’est d’abord la question des moyens déployés pour la sécurité des parcs qui est posée. Les responsables du parc de Hwange, l’un des plus importants pour la faune en Afrique australe, présente d’ailleurs ce site comme un «sanctuaire», c’est-à-dire, «un espace bénéficiant de mesures assurant sa protection, avec une dimension de sauvegarde, d’intangibilité».

Il semble que cela n’ait pas marché, puisque, en un mois, les braconniers ont donc réussi à tuer une centaine d’éléphants pourtant censés être protégés. Le 16 octobre, un homme a écopé d’une peine de 15 ans de prison. Il a été reconnu coupable de faire partie d’un réseau de braconniers aux méthodes de plus en plus barbares. Mais, là encore, comment se fait-il que n’importe quel individu puisse disposer aussi facilement de cyanure?

Le gouvernement zimbabwéen a ouvert une enquête auprès des habitants de Tholotsho, un village voisin du parc, après que le chef traditionnel a admis que certains de ses administrés ont empoisonné les éléphants, rapporte encore Bulawayo24.

«C’est à cause de la pauvreté, pas par cupidité», auraient-ils indiqué.

Le continent connaît une résurgence du braconnage des éléphants ces dernières années. Leur ivoire est exporté vers l’Asie et le Moyen-Orient, en dépit d’une interdiction depuis 1989. Ce qui fait dire au Global Post que les «défenses d’éléphants sont les nouveaux diamants de sang».

(上記の記事が引用した米国の『Global Post』紙(電子版)の記事を下記)
David TrifunovSeptember 6, 2013 12:43
41 Zimbabwe elephants poisoned with cyanide in worst national case ever
Police in Zimbabwe arrest 6 men accused of poisoning watering holes frequented by elephants for $120,000 worth of ivory.

Police in Zimbabwe arrested six men accused of using cyanide to poison elephants on Friday, according to local media reports.

Authorities recovered about $120,000 worth of ivory from 17 tusks, the Zimbabwe Chronicle reported.

The men stood accused of lacing watering holes frequented by the elephants.

“What they were doing is very cruel because it does not end with the death of the elephants,” Chief Inspector Muyambirwa Muzzah told the Chronicle.

“We have what we call the fourth generation effect due to the potency of cyanide as a poison. Animals that feed on the dead elephants will die, and those that feed on the dead animals will also die.”

The elephants were found in the Hwange National Park after a ranger heard gunshots.

The park's spokeswoman Caroline Washaya Moyo told BBC News that tests would confirm cyanide was in fact used to kill the animals.

That 41 elephants have died makes it Zimbabwe’s worst case of poaching, Moyo said.

The Mail and Guardian in South Africa said elephant poaching was on the rise.

Ivory trade has doubled since 2007, the Mail and Guardian said, citing a report from this year’s Convention on International Trade in Endangered Species.

The report said poachers killed 25,000 African elephants last year, while poachers kill 30 elephants in Tanzania every day.


It tied the rise in poaching to rising poverty levels.

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