18 mai 2014

5月18日 RDCコンゴ:プウェトから国連軍撤退 RDC: retrait des Casques bleus égyptiens déployés en renfort au Katanga

Le dimanche 18 mai 2014
7時、快晴、22℃、57.5%。

マドンナの子は二人になった。昨夜アラン君が一人持って行ったからだ。

RDCコンゴのカタンガ州プウェト市(モエロ湖畔)に駐留していた国連軍Monuscoのエジプト部隊が南キヴ州の州都ブカブに帰る。カタンガ州の東部、ルブンバシから300kmだがインフラが壊滅したためにアクセスが陸路では難しくなっているプウェトだが、西のミトワバと北のマノノを結ぶ「死の三角地帯」と呼ばれる一角になっている。ここから引揚げて元の任地であるブカブに帰るというのである。
エジプト軍をプウェトに派遣したのは今年2月だった。武装強盗集団マイ・マイのバカタ・カタンガの動きが激しかったからだ。当時に比べてマイ・マイの活動が北(記事では南といっているが間違い)のマノノ市に集中していることからエジプト軍を外す決定を国連軍が下した。このエジプト軍はではプウェトからマイ・マイを追い出したのだろうか。どうもそうではない。エジプト軍は100名ほどの小部隊、多くが赤痢やコレラなどの病気に罹って動きがとれなかったようだ。マイ・マイ側の都合でプウェト攻撃が止んで静かになっているということだ。
マノノにはベナンの兵隊400名ほどが国連軍を担っている。
カタンガ州は、日本の国土よりも広く、イベリア半島のスペインに匹敵する面積をもっている。ルブンバシは平和でもタンザニアやザンビアと国境を接する東部でマイ・マイが暴れているのは残念である。東部は農業や牧畜が盛んだった地域で、米、トウモロコシ等々カタンガ州が自給できた時代があった。80年代までのことである。コンゴ産のチーズまであったという。今は全く見られない。
カタンガ州というと鉱山、銅、コバルト、金、マンガン等々ばかりが強調されるが、農業に適する土地も広大だ。平和を取り戻すためには、一方で北キヴ州のように国連の実戦部隊を積極的に投入すること、そしてマイ・マイを掃討すると同時に、インフラ特に道路を整備しなおすことだ。東部だけではないのだが、村々がインフラ不備のため孤立してることが、マイ・マイの進攻許す一因になっていると思う。
カタンガ州
(RDCコンゴ)
モエロ湖はタンガニーカ湖の東に位置、
ザンビアとの国際湖
プウェトは県でもあり県庁はプウェト市にある
RDC: retrait des Casques bleus égyptiens déployés en renfort au Katanga

Kinshasa - La Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monusco) a retiré de Pweto les Casques bleus égyptiens qui avaient été déployés en renfort en février dans cette ville du Katanga (sud-est), située dans une zone où la violence demeure pourtant préoccupante selon les ONG.

Les derniers éléments de ce contingent des forces spéciales égyptiennes ont regagné leur base de Bukavu, au Sud-Kivu (est de la RDC) vendredi, a indiqué samedi à l'AFP le lieutenant-colonel Felix-Prosper Basse, porte-parole militaire de la Monusco.

Située dans le centre-est du Katanga, région grande comme l'Espagne, Pweto est l'un des trois sommets du triangle de la mort, nom donné par l'ONU à une zone de plusieurs dizaines de milliers de kilomètres carrés livrés à la violence de groupes armés, en particulier de miliciens maï-maï, qui réclament une meilleure répartition des richesses entre le nord et le sud du Katanga, et de miliciens Bakata Katanga, qui prônent l'indépendance du Katanga.

L'envoi des renforts égyptiens (moins d'une centaine d'hommes, selon le colonel Basse) avait été décidé alors que la Monusco estimait que la situation au Katanga tournait à la catastrophe humanitaire, du fait d'une recrudescence des attaques de milices.

Le colonel Basse a déclaré que l'envoi des Casques bleus égyptiens avait été prévu comme un déploiement ponctuel et que leur retour à Bukavu entrait dans le cadre d'un plan de grand redéploiement des effectifs de la Monusco.

La situation à Pweto est calme depuis quelque temps et l'endroit n'est plus tellement un cas majeur, a estimé l'officier.

Selon lui, la menace est plus vers le sud du territoire de Manono, autre sommet du triangle de la mort, où la Monusco dispose d'une base abritant une partie des 450 hommes du contingent béninois présents en permanence au Katanga.

Selon des sources onusiennes et des sources locales à Pweto, la mission des soldats égyptiens a été rendue difficile par le fait que bon nombre d'entre eux sont tombés malades en dépit de toutes les mesures d'hygiène qui avaient été prises.

La Monusco compte plus de 20.000 militaires, essentiellement déployés dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, provinces de l'est de la RDC où sévissent des dizaines de groupes armés.

La force internationale a notamment pour mission de protéger les civils et, par l'intermédiaire de sa brigade d'intervention de 3.000 hommes, d'appuyer les autorités congolaises pour neutraliser tous les groupes armés encore actifs.

Plusieurs organisations humanitaires restent cependant très inquiètes de la situation au Katanga.

Dans une note récente intitulée Le Katanga s'enlise, le Bureau de coordination des Nations unies pour les affaires humanitaires (OCHA) notait qu'à la mi-avril 500.000 personnes étaient déplacées à l'intérieur du Katanga, dont plus des deux tiers dans les territoires du triangle de la mort et deux autres territoires limitrophes.

Il ne se passe pas une semaine sans que les +maï-maï+ n'attaquent des villages, relevait encore le rapport.

Dans un communiqué publié jeudi, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) livrait un constat similaire : les habitants du triangle de la mort et des alentours, où la situation sécuritaire (...) s'est sensiblement dégradée depuis décembre, restent aux prises avec une violence endémique.



(©AFP / 17 mai 2014 19h35)   

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