09 novembre 2014

11月6日 アルーシャのTPIR(ルワンダ・ジェノサイド犯罪国際裁判所)閉鎖 Après 20 ans, le TPIR ferme ses portes

Le jeudi 6 novembre 2014
5時、快晴、26℃、42,5%。

電力会社Snelで先月分を払った。今月は値上げがなかった。今年は毎月2000フラン(200円)づつ上げていた。値上げが終わったのか不明。電力をまともに供給する能力のない会社が値上げしてきたのは不可解であった。

家計簿をつけている。その数字が合わない。何を買ったのか、何のために支払ったのか、記帳前に忘れる。家計簿だけではない、クロームを開いて検索ページにアクセスする。その間にGoogleメイルをチェックする、検索ページにもどると、さて何を検索するのかを忘れている。

ルワンダのジェノサイドから20年、このジェノサイドを犯罪とする特別裁判所TPIR(英語ICTR、ルワンダ国際戦犯法廷)がタンザニアのアルーシャに94年11月に早くも創設され、オランダのハーグ(国際刑事裁判所)ではなくアフリカで裁判が続けれれてきた。75名が訴追され、61名が有罪判決を受けた。
この裁判所の使命が一応終わったということで閉鎖になる。しかし、この裁判所がどれほど公平であったかどうか、かなり疑わしい。ルワンダの現カガメ政権を横目で睨みながら、ジェノサイドの本質に迫るよりは、カガメの軍事的、政治的敵たちを有罪にしてきたのではないか。有罪となったのはフツ人たちだけで、たった一人のツチ人も裁判されていないのは片手落ちとしかいいようがないと僕は思う。「勝者の裁判」では仕様がない。
日本からは裁判官を出していないようだ。

タンザニア北部のアルーシャはキリマンジャーロにも近く、マサイ人の保護区や有名なセレンゲッティ国立公園など一大観光の中心地でもある。

Après 20 ans, le TPIR ferme ses portes
6 novembre 2014

Fatou Bensouda, procureure de la Cour pénale internationale (CPI) à son arrivée au TPIR à Arusha mardi 4 novembre 2014
Vingt ans après la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies, à l’origine de la création du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), ses acteurs sont réunis jeudi à Arusha pour évoquer l’héritage et dresser le bilan.
Le TPIR fermera ses portes le 31 décembre.
En 20 ans, 75 accusés ont comparu devant ce tribunal face à des juges venus de tous les continents. Et 61 d’entre eux ont été condamnés pour leur responsabilité dans le génocide de 1994.
Des centaines de milliers de pages de témoignages sur le génocide de 1994 sont désormais inscrites dans l’histoire.
A ces grandes heures, le tribunal a signé la première condamnation de l’histoire pour génocide.
Derniers dossiers
Mais ce tribunal laissera l’empreinte d’une justice de vainqueurs.
Si durant ces vingt ans de procès, la majorité des acteurs hutus de la tragédie rwandaise ont été poursuivis, les crimes commis par les rebelles tutsis du Front patriotique rwandais n’y ont jamais été jugés.
Les derniers dossiers devraient être gérés par une cellule spéciale qui se chargera notamment des acquittés.
Certains d’entre eux résident toujours à Arusha, faute de pouvoir trouver un pays d’accueil.

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