12 janvier 2015

1月12日 昨日のアフリカ L'Afrique à la "marche républicaine"

Le lundi 12 janvier 2015
6時、曇り、22℃、80%。

モザンビーク北東部の葬式に参加した人々が飲んだビールで死亡した。50名にも上るという。200名近くが入院。原因を当局はワニの唾液が混入したビールだったと発表している。
ワニの唾液が猛毒だとは知らなかったなぁ。
しかし、首都マプトの病院で残ったビールおよび亡くなった人の血液を採取して詳しい原因を調査中だそうだ。
モザンビークは長い内戦から脱却して景気が上向いているらしい。ハラレで泊まった家の庭師がモザンビークに出稼ぎに行っていたと話していた。ダーバンで乗ったタクシーの運転手はスワジーランド出身で、スワジーからモザンビークは簡単に入れる、スワジーからマプトに働きに出ている人が多いとも聞いた。
一度マプトにも行ってみたいと思う。ダーバンからは近い。

昨日日曜日フランスの反テロ行進にはアフリカからもマリ、セネガル、ニジェール、ガボン、トーゴ、ベナンの国家元首が参加した。アフリカ現地のフランス大使館前で支援デモがカイロ(エジプト)、コナクリー(ギニア)、アビジャン(コート・ジボワール)、ブジュンブラ(ブルンディ)等で行われた。
パリのデモに参加したDRCコンゴ出身の市民は、コンゴの北キヴ州ではテロにより既に数千人が犠牲になっている、暴力には絶対反対だとBBCの特派員に語っている。
パリ1月11日
L'Afrique à la "marche républicaine"
11 janvier 2015

Pour le côté officiel de la "marche républicaine", étaient présents étaient présents aux côtés de François Hollande le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, celui du Sénégal, Macky Sall, le Nigérien Mahamadou Issoufou, Ali Bongo Ondimba du Gabon, Faure Gnassingbé du Togo et Boni Yayi du Bénin.
Il y avait plus d'un million de manifestants à Paris, dimanche, selon les autorités françaises.
"Nous sommes venus réaffirmer les valeurs républicaines d’égalité, de liberté et de fraternité, mais surtout pour lutter contre le fanatisme. Nous sommes tous choqués, effarés et indignés par ce qui s’est passé", a dit un manifestant à l’envoyée spéciale à Paris de BBC Afrique.
Elle fait allusion au motif de la manifestation : le meurtre de 17 personnes en France, la semaine dernière, par des extrémistes musulmans.
"Ça suffit"
Douze des 17 victimes ont été tuées au siège du journal satirique Charlie Hebdo, à Paris. Parmi elles se trouvent les célèbres dessinateurs du journal, Charb (le directeur de publication), Cabu, Wolinski et Tignous.
"Nous sommes venus soutenir ‘l’opération Charlie’. Nous ne pouvons pas céder à la voyoucratie", a réagi un autre manifestant de nationalité congolaise. "En République démocratique du Congo, il se passe pire que ce qui s’est passé ici en France", a-t-il tenu à souligner.
"Ici en France, 17 personnes sont mortes et les gens ont protesté. Au Kivu, en République démocratique du Congo, il y a des milliers de morts", a souligné un autre Congolais.
Un camerounais rencontré dans la foule à Paris dit pourquoi il a tenu à participer à la "marche républicaine" : "Nous sommes venus manifester contre la barbarie. La barbarie, ça suffit."
Ce manifestant a déploré la présence dans son pays des combattants du groupe islamiste nigérian Boko Haram. "En Afrique aussi, nous avons Boko Haram", a-t-il ajouté.
Des manifestations de soutien aux victimes des attaques meurtrières à Paris et de dénonciation du terrorisme ont eu lieu ce dimanche dans plusieurs capitales africaines : Abidjan (Côte d’Ivoire), Bujumbura (Burundi), Conakry (Guinée), Le Caire (Egypte), etc.
"Le dernier mot"
A Bujumbura, le rassemblement tenu devant l’ambassade de France par les professionnels des médias a vu la participation de 200 personnes, voire 300.
"Cette manifestation, c'est un refus de la violence", a expliqué Alexandre Niyungeko, le président de l'Union burundaise des journalistes.
En Guinée, une "marche silencieuse" a eu lieu en présence de plusieurs centaines de personnes, qui ont dénoncé "les attaques contre la presse".
En plus des médias, la société civile et le gouvernement étaient représentés, selon la correspondante de BBC Afrique en Guinée. "Je suis Charlie", s’est écriée Monique Curtis, reprenant le slogan lancé par des milliers de manifestants dans le monde.
"Nous partageons les mêmes valeurs et refusons tous l’accablement. Les terroristes n’auront pas le dernier mot", a commenté l’ambassadeur de France en Guinée, Bertrand Cochery, qui a participé à la manifestation.
A Conakry, la manifestation s’est terminée par la signature – par les manifestants - d’un registre de condoléances ouvert par l’ambassade de France.

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