28 février 2016

2月19日 ムガベのジンバブウェに白人が帰ってくる  Au Zimbabwe, les fermiers blancs prennent leur revanche sur Mugabe

Le vendredi 19 février 2016
6時、晴れ、24℃、72.5%

ネットがこのところつながりにくい。繋がってもメイルが流せないことがある。またまたインターン十の使用制限が始まっているのかもしれない。携帯電話も不通になることがある。SMSemailも使えなくなるのか。
キンシャサとブカブではフランス国際放送RFIが放送停止措置を受けている。

ウガンダでは昨日18日(木)が大統領選挙だった。朝からfacebooktwitterにアクセスできなくなったそうだ。ムセベニ大統領、何を怖がっているのか。

ミニバスの前の運転手が三菱四駆のラジエーターを修理すると云って持って行ったまま返してくれない。エンジンの具合も悪いが修理できない。三菱が動かせない。車検も切れているし、僕の免許証も去年12月に切れた。金欠で更新できない。
それに交通警察の「いやがらせtracasserieが新年からまた始まっている。運転しない方がいい。しかし、緊急時に車がつかえないのは困ったことだ。

庭のジャスミンの木にカメレオンがいた。今日は茶色の枝の色。過日は葉の緑色だった。じっとして目だけをぎょろぎょろ動かす。
どこにいるか分かりますか

明日土曜日に試験結果発表proclamationがあるので学校に来てくれとクリスチャンから電話があった。彼は今年6月に卒業する。卒業したら働かないといけない。家でぶらぶらされては困る。僕は家を出て独立しろと云ったが、家に居候するつもりのようだ。致し方ない。

モザンビークの北部で反政府軍と国軍の戦闘が激しくなり、6000人の難民がマラウィ側に出たという。政府は旱魃による経済難民だとして、マラウィの難民キャンプで帰国を促している。国連UNHCRは、国境を越えて難民に接触するのは国際法違反だと抗議。

ルブンバシでは雨季らしく今年に入って特に雨が良く降っている。ところが、南アフリカ、ジンバブウェ、モザンビーク、マラウィ、エチオピア等では旱魃である。南アはトウモロコシを緊急輸入、ジンバブウェはムガベが非常事態宣言を発した。

ジンバブウェに白人が帰ってくる。白人を追い出したムガベ大統領が白人の再来を歓迎する破目になってきた。
白人を排斥して、農地を取り上げ、身の回りの黒人、に農地を分けたのはいいが、旱魃の所為ばかりでなく農業が壊滅、ハイパーインフレを招いてしまった。インフレは自国通貨を放棄、米ドル本位に変えて乗り切ったものの、農業は低迷したままである。
2014年末にハラレに行ったときに泊まったHさん(白人)が、まもなく白人が帰ってくると云っていたが、その通りになってきている。
農地を元の白人地主に返還するわけではないようだが、経営をまかせる、パートナーとするといった形で白人の帰還を促しているのである。
農業にせよ、商工業にせよ、全く経験のない者に経営を任せれば、失敗するのは目に見えている。
黒人には先ず高度な教育が受けられる環境が必要である。そして経験。時間がかかるのだ。

コンゴでも黒人による白人差別、すなわち人種差別が激しい。それは劣等感の裏返しである。
ジンバブウェは穀倉地帯だった
Au Zimbabwe, les fermiers blancs prennent leur revanche sur Mugabe
Chassés par Robert Mugabe dans les années 1990, ils sont rappelés par le président lui-même.
Cela ressemble au serpent qui se mord la queue. Chassés dans les années 1990 par l'inamovible chef d'Etat du Zimbabwe Robert Mugabe, les fermiers blancs sont de nouveaux accueillis à bras ouverts par le dictateur. Près de 20 ans après, ce dernier n'est pas subitement devenu un homme «meilleur», mais il a simplement enfin constaté que sa chasse aux sorcières n'avait fait que détruire l'outil agricole zimbabwéen.

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«Ces fermiers étaient 4 000 à la fin du siècle dernier, ils ne sont plus que 150 aujourd’hui», raconte Radio France internationale (RFI) dans un reportage. Leurs exploitations agricoles ont été données à des proches de Robert Mugabe qui n'avaient pas le savoir-faire nécessaire. Conséquence, la production agricole du Zimbabwe s'est effondrée. Auparavant grenier à blé de l'Afrique australe, le pays n'est plus capable d'assurer son autosuffisance.

«Le problème est que nous avons les terres, mais qu'ils ont l'expérience, confie Muthinhiri, un propriétaire noir, au journal américain Washington Post. Nous avons besoin de nous aider les uns les autres».

«Cette ère est révolue»

Avec la dépression économique qui touche le Zimbabwe depuis plusieurs années – matérialisée par la l'hyper-inflation qui a touché le pays –, les «partenariats» entre fermiers blancs et propriétaires noirs sont de plus en plus fréquents. «Les propriétaires noirs gardent leurs droits sur les terres mais partagent les profits avec les blancs, qui agissent en tant que consultants ou managers, parfois en amenant avec eux des équipements de pointes», note le Washington Post.

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Dans les années 1980, il y avait environ 120.000 blancs contre 7 millions de noirs au Zimbabwe, mais 50% des terres agricoles étaient concentrées entre les mains de propriétaires blancs. En rendant la terre aux noirs, Mugabe avait voulu «décolonialiser» un pays encore profondément marqué par la discrimination raciale.

Mais aujourd'hui, «la terre au Zimbabwe doit de nouveau être envisagée sous l’angle de la productivité. Cette terre par le passé a été prise en otage pour régler des comptes, mais au Zimbabwe, cette ère est révolue nous sommes passés à autre chose», a expliqué sagement à RFI, Christopher Mutsvangwa le ministre des Vétérans de la guerre de libération.

Slate Afrique
La rédaction de Slate Afrique


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