22 novembre 2016

11月22日 ブルンジ:公務員の人種バランスというけれど Burundi : un recensement controversé

Le mardi 22 novembre 2016
6時、晴れ、26℃、65%。

息子クリスチャンが日曜日コローラの車内外の掃除を一所懸命していた。この車の最後の運転手はディユドネだった。ブレーキオイルは遥かにレベル以下、トランスミッションオイルも少なかった。これでよく運転していたものだ。かれもやはり泥棒だった。使った運転手が例外なく泥棒とは情けない。クリスチャンに仕事がないから、タクシーをやらせてもいいけれど、経験が少ないから、当面警察官がいない日曜日に営業してもらう。メカの訓練も積んで欲しい、On the Job訓練だ。

一昨日画像をブログに画像を出したRDCコンゴのバディバンガ首相が2重国籍ではないかと疑われている。バディバンガは1992年にベルギー国籍を取得しているというのである。
RDCコンゴ憲法では2重国籍を認めていない。
フランスやスイスには2重国籍者がいくらでもいる。特にユダヤ系の人は、フランス生まれで、イスラエル国籍や米国国籍を同時に持っている場合が多いのである。
しかし、RDCコンゴ人がベルギー等の国籍を取得したら直ちにコンゴ国籍を失う。実際には、2重国籍を明らかにせず、隠していることも多い。
日本も2重国籍を許さない。しかし、たとえば、スイスで結婚した日本女性はスイス国籍を取得しても、日本大使館にその旨を申請しないから、日本旅券を所持しながらスイス人となっている。二つ国籍があると便利なこともある。
バディバンガの例は、もしベルギー国籍をとっており、それを放棄していなければ勿論首相になる資格がないことになる。

ブルンジで公務員の身分調査が行われる。調査内容が問題になっている。年齢、性別なおはいいが、出身母体の人種(部族)をかかなければならないからだ。
1994年の隣国ルワンダでのジェノサイドに関わらず、フツ人、ツチ人の別を明示することが義務となると、偏見、差別を助長する。
ブルンジでは憲法上、人種のバランスを公務員や企業の従業員構成に課されているようで、特に軍・警察公務員はフツとツチが半々と決められているそうだ。しかし、人種(エスニック)を記入させるのは問題といえる。
フランスでは人種統計がない。フランス人一本である。アラブ系だろうが、アジア系だろうが問題にしてはならない。人種構成は推計だけだ。米国はアフリカ系であるとか、アジア系であるとか人口統計などで書かせるようだ。

日本は人種、宗教を国勢調査で調べない。それはいいが、在日韓国・朝鮮人の差別をしている。日本で生まれ、日本の教育を受けた韓国人たちに、日本国籍を認めないのは不条理である。本人が日本国籍を望まないなら別だが、国籍取得をもっと簡単にすべきだと思う。2重だろうが3重だろうが構わないと考える。それとも、また国民皆兵、徴兵でもしようというのか。
ンクルンジザ大統領
(ブルンジ)
Burundi : un recensement controversé
21 novembre 2016  BBC Afrique

Un formulaire à remplir, à la demande du Sénat, engendre un tollé au Burundi. Il est demandé aux fonctionnaires d'indiquer leurs nom, prénom, âge, sexe, et de mentionner leur appartenance ethnique et régionale.
Selon les autorités, il s'agit d'une mesure autorisée par la Constitution pour mettre à jour les effectifs de la fonction publique.
L'enquête commanditée par le Sénat concerne les agents de l'administration publique et n'a rien d'illégal, affirme le Sénat, une institution habilitée à "vérifier les équilibres ethniques".
Les fonctionnaires doivent remplir une fiche d'identification.
Le recensement fait peur certains fonctionnaires, qui craignent que les résultats soient utilisés à des fins non avouées.
Léonce Ngendakumana, l'un des leaders de l'opposition, estime que ce recensement mené dans "le contexte politique actuel" risque de "rompre les équilibres ethniques" du pays.
"Chasse à l'homme"
"Le CNDD-FDD (le parti au pouvoir, Ndlr) s'est toujours attaqué à ces équilibres et peut faire faire cette enquête pour rompre avec ces équilibres. Le deuxième risque, c'est que cette enquête risque d'aboutir à la remise en cause de l'expérience et de la compétence des fonctionnaires", a dit M. Ngendakumana.
Le recensement peut être utilisé pour "chasser les fonctionnaires qui ont déjà acquis de l'expérience au profit de nouveaux fonctionnaires, en disant que telle ethnie est majoritaire", prévient-il.
La "chasse à l'homme" n'est pas la finalité de ce travail, selon le Sénat.
"Ce travail de la commission sénatoriale d'enquête ne vise pas une chasse à l'homme. Son but est de mener des enquêtes pour corriger progressivement les déséquilibres et s'assurer qu'aucune région ou aucun groupe n'est exclu du bénéfice des services publics", soutient Stella Budiriganya, la porte-parole du président de cette institution.
Les accords d'Arusha, qui fondent la Constitution en vigueur au Burundi, stipulent que l'effectif des forces de sécurité doit être constitué de "50 % de Tutsis et de 50 % de Hutus".

Ils établissent un quota de 60 % de Hutus et de 40 % de Tutsis dans les entreprises publiques.

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